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Honoraires de location, leur évolution avec la loi Alur

 

Considérant que les candidats locataires avaient des honoraires de location trop importants, la loi Alur est venue transformer la réglementation. Désormais, le partage des frais de location n’est plus la règle, la part des locataires étant désormais plafonnée. La Gestion En Ligne vous explique la répartition en place depuis septembre 2014.

 

 

La nouvelle répartition des honoraires de location en loi Alur pour les résidences principales

Que les logements soient loués vides ou meublés, la part des honoraires de location en loi Alur, incombant au locataire est désormais plafonnée.

Auparavant, les frais étaient libres mais devaient obligatoirement être partagés par moitié entre le bailleur et le locataire. Communément, le marché s’était fixé sur le fait de faire payer au locataire un mois de loyer. Dans la pratique, les propriétaires étaient parfois exonérés des frais de location par certains professionnels.

Désormais, les honoraires de mise en location payés par les locataires sont limités à la somme de 8 à 12 € par m² suivant la zone géographique. Ils comprennent tout ce qui est visite du logement, création du dossier administratif, mais aussi la rédaction du bail.

L’état des lieux peut être facturé jusqu’à 3 € par m². Le propriétaire doit payer au moins la même chose que le locataire, mais l’agence reste libre de sa tarification vis-à-vis du bailleur.

 

 

Et les autres locations ?

Toutes les locations qui ne sont pas des résidences principales (résidences secondaires, locations touristiques, etc.) sortent du champ d’application de la loi Alur. De ce fait, aucune réglementation ne vient encadrer les frais d’agence. Ceux-ci sont totalement libres en termes de montant, de même que pour leur répartition.

 

 

Quelles conséquences à long terme ?

Théoriquement, les agences peuvent répercuter au bailleur leur manque à gagner issu de la limitation des frais de location aux locataires. En réalité, les bailleurs auront du mal à absorber une telle hausse tarifaire.

Ce sont donc les agences immobilières qui doivent trouver les gains de productivité pour assurer leur mission, avec un risque de perte de qualité de la prestation. Par ailleurs, il est probable que les différents gestes commerciaux consentis au travers de méthodes plus ou moins en lisière avec les textes vont disparaître.

Les locations réalisées de particulier à particulier risquent de devenir de plus en plus rares. En effet, les candidats locataires disposant d’un bon dossier pourront se diriger plus naturellement vers les professionnels, considérant que les frais de location qui étaient trop chers deviendraient plus abordables. Par exemple, en région Parisienne, les honoraires payés par le locataires baisseront d’environ 50 %, différence significative pouvant entraîner des changements d’attitude de consommation.

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